- Eglise et fontaine de Bieuzy
Architecture de l'église
L'église en forme de croix latine est construite dans un enclos surélevé et est composée d'une nef à vaisseau unique. Il est éclairé par des verrières néo-gothiques (réalisées à partir de la fin du xixe siècle par l'atelier Charpentier et Laumonnier de Vannes) qui rappellent les étapes de la vie de saint Bieuzy, patron de la paroisse.
Le vitrail du Nord représente le lavement des pieds, la Cène, l'Agonie dans le jardins des Oliviers, le Baiser de judas, la Condamnation du Christ et le Portement de croix.
Le vitrail du milieu, quant à lui, représente la Crucifixion et la Mise au tombeau.
Enfin, le vitrail du Sud représente les Saintes Femmes au tombeau, Jésus sous l'apparence d'un jardinier, la Descente aux Limbes, l'Incrédulité de Thomas, la Résurrection et l'Ascension.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 12 mai 1925.
Légende autour de la fontaine de Bieuzy
Selon la légende, les deux missionnaires gallois et écossais Bieuzy et Gildas séjournent en 538 dans une grotte située sur les bords du Blavet où se trouve aujourd'hui la chapelle Saint-Gildas. Bieuzy se charge plus particulièrement de l'instruction des habitants du pays et devient réputé comme saint guérisseur de la rage appelée « mal de saint Bieuzy ».
Vers 570 : un valet vient à sa rencontre lors de sa messe et lui demande de l'interrompre pour qu'il vienne guérir la meute de chiens de son seigneur qui est atteint de la rage. Bieuzy refuse, il veut poursuivre sa messe. Alors le seigneur, furieux, lui fend le crâne avec une hache et son coup est si violent que la hache y reste plantée.
Pourtant, Bieuzy finit sa messe et trouve la force de parcourir à pied 80 km pour se rendre à l'abbaye de Rhuys où il meurt sous la bénédiction de son maître saint Gildas.
Lors de son trajet jusqu'à l'abbaye, Bieuzy passe une nuit à Bieuzy-Lanvaux avec la hache toujours enfoncée dans le crâne. aujourd'hui une des fontaines de Bieuzy-Lanvaux est sous la protection du saint guérisseur de la rage et des migraines. Quant à la source de la fontaine de Saint-Bieuzy, elle guérirait les chiens enragés, également les hommes atteints d'une rage de dents , à la condition qu'ils fassent trois fois le tour de l'édicule la bouche pleine d'eau.
La fontaine fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques depuis le 25 février 1928.
- La Vénus
Cette oeuvre de Christophe Milcent fait référence à la Vénus de Quinipily, statue de pierre d'origine gallo-romaine. Cette dernière a trôné jusqu'au17e siècle sur le site de Castennec. Objet de culte païen, elle fut jetée deux fois dans le Blavet ; repêchée, la Vénus a élu domicile aux Jardins de Quinipily à Baud.
- Chapelle Saint-Nicolas
La proximité de la rivière et la présence d'un port sont peut-être les raisons d'une chapelle dédiée à Saint-Nicolas, évêque protecteur des bateliers. La charpente de cette chapelle de style gothique s'appuie sur des sablières habillées de corniches sculptées et peintes.
-Fontaine Saint-Nicolas
Située à 50 mètres au sud de la chapelle, elle fait partie d'une série de 3 fontaines identiques avec celle de Bieuzy-les-eaux et de Locmaria à Melrand. C'est la seule à avoir conservé ses statuettes d'origine.
- Chapelle la Trinité
Cet espace surélevé a joué un rôle important dans l'historie de la région. habité depuis le néolithique, il sera un haut lieu des époques gallo-romaine et médiévale avec, au 12e siècle, le château de "Castel-Noec" qui donna son nom au lieu : Castennec.
Associée à la chapelle, une fontaine de dévotion se trouve en contrebas.
La chapelle et sa fontaine font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 24 juin 2020.
- Belvèdère de Castennec
Au belvédère sont installés plusieurs panneaux d'informations sur l'histoire de ce promontoire rocheux, la canalisation du Blavet ainsi que la découverte de son fabuleux écosystème.
- Chapelle Saint-Gildas
Elle se blottit sous un énorme rocher de granit, au bord du Blavet. La légende raconte que c'est dans cette grotte naturelle que Saint-Gildas et Saint-Bieuzy s'établirent au 6e siècle. Transformé en oratoire, ce lieu devint ensuite le centre du Prieuré de la Roche sur Blavet.